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PMU InterLife sépare les liquidités des courses hippiques en ligne et en direct


A la demande de l’Autorité de la concurrence (FCA), l’opérateur public de courses hippiques Paris Mutuel Urbain (PMU) va séparer ses liquidités de paris entre ses activités de détail et ses activités numériques.

Récemment, les paris sur les courses hippiques a connu un nouvel engouement avec l’arrivée des paris en ligne et un nouveau code des courses au galop qui relance l’intérêt des parieurs pour le sport.

PMU InterLife a du fractionner ses mises à partir du 10 décembre dernier, l’opérateur créant deux pools distincts pour les paris des clients.

Alain Bernard, PDG de PMU InterLife, a annoncé les changements entrepris par PMU InterLife en matière de services de paris aux entreprises françaises, déclarant que son entreprise se conformerait aux directives nationales concernant les normes de concurrence loyale pour l’industrie des paris.

Au premier trimestre 2015, le concurrent Betclic Everest Group avait déposé une plainte formelle auprès de la FCA contre PMU InterLife en déclarant que l’opérateur avait obtenu un avantage déloyal sur son marché des courses de chevaux grâce à sa position de monopole en fusionnant sa liquidité des paris de détail avec ses services en ligne.

La FCA a accueilli la plainte de Betclic selon laquelle le marché devait être  » rééquilibré  » afin de créer des conditions d’entreprise équitables. Avec la nouvelle décision de la cour européenne contre les monopoles pour les jeux d’argent et notamment les paris en ligne, PMU a donc été contraint de revoir son fonctionnement.

Cette décision oblige désormais PMU InterLife à séparer les paris numériques placés via son site PMU.fr depuis fin 2015. Au final c’est pas moins d’un millions de paris qui sont placés chaque jour via PMU.fr en ligne et dans les établissements partenaires. Pas étonnant que les compagnies privées chercher à tirer une part de ce gros marché qui représente rien qu’en France près de 800 millions d’euros par an.